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Equalis accueille des migrants du camps d’Aubervilliers à Bray-sur-Seine

Equalis accueille des migrants du camps d’Aubervilliers à Bray-sur-Seine

Depuis fin juillet, l’association Equalis accueille dans l’ancienne gendarmerie de Bray-sur-Seine (77) une cinquantaine de migrants évacués du camp d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis (93) par le préfet de police de Paris.

La Préfecture de Seine-et-Marne (77) a confié à Equalis la mission de mettre à l’abri ces hommes, âgés de 20 à 30 ans en majorité et originaires pour la plupart, d’Afghanistan et du Kazakhstan.

 

« Nous avons toute confiance envers l’association Equalis et le professionnalisme des équipes, avec qui nous travaillons régulièrement », a expliqué Alain BLETON, directeur départemental de la cohésion sociale à la préfecture de Seine-et-Marne.

 

Le centre a ouvert en urgence, et de façon temporaire, le temps d’accompagner les migrants dans leurs démarches administratives, notamment auprès de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII). La plupart d’entre eux seront alors ensuite orientés vers les dispositifs de logements provisoires.

 

« Nous tachons de faire en sorte que le quotidien des résidents soit à la fois le plus agréable et le plus responsabilisant possible. Les résidents doivent suivre certaines règles (couvre-feu à 23h, prise de température tous les jours, port du masque, etc.) mais nous leur laissons aussi leur autonomie, afin de les responsabiliser. Ils font leurs courses et leur cuisine eux-mêmes, avec les tickets restaurants que nous leur distribuons tous les matins. Ils sont responsables également de la propreté de leur espace de vie », explique François Nguyen, qui encadre le centre pour Equalis.

 

Des activités leur sont également proposées : de l’entretien des espaces verts en partenariat avec la ville de Bray-sur-Seine, à la confection de masques en tissu avec le Secours Catholique, en passant par des cours de Français.  « Nous les accompagnons aussi dans l’apprentissage des codes sociaux, du savoir-être et de la politesse. Et bien sûr, nous organisons des moments de convivialité, autour d’un barbecue ou d’un petit déjeuner dans les espaces extérieurs de la caserne », ajoute Francois Nguyen.

 

Le centre de Bray-sur-Seine fermera ses portes le 28 septembre prochain.

 

A lire également l’article de Camille Richir, dans Le Parisien : « Bray-sur-Seine : l’ex-caserne abrite des migrants jusqu’à fin septembre »