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Des équipes mobilisées pour l’accueil des Afghans de Kaboul

A leur arrivée à l’aéroport Charles De Gaulle, des travailleurs sociaux Equalis étaient sur place pour les accueillir. Parmi eux, Alison SRODA, Monitrice éducatrice sur l’HUDA-HDAD Equalis de Bussy-St-Georges (77). « J’ai déjà eu l’occasion de participer à des mises à l’abri, à des procédures d’urgence et ma direction sait que je suis volontaire sur ce genre d’opération. Elle m’a donc demandé si j’étais volontaire pour intervenir sur cette mission. Je suis intervenue avec des collègues de mon HUDA et des collègues venus d’autres HUDA Equalis. »

Arrivés à l’aéroport, les rapatriés afghans devaient emprunter tout un parcours afin de rencontrer les différents intervenants présents. « L’équipe sociale intervenait vers la fin, une fois qu’ils avaient eu leur test PCR, qu’ils avaient vu la préfecture, l’OFII, la Croix Rouge, etc. » explique l’éducatrice. 

A la fin de leur parcours, ils étaient donc répartis entre les centres des quatre associations présentes à l’aéroport. Une cinquantaine d’entre eux – femmes et hommes, jeunes, familles – étaient orientés vers l’un des établissements Equalis du Loiret (45). Une fois enregistrés par les équipes, ils étaient invités à rejoindre le car à destination d’Orléans. « Ça a été très long, ça a duré toute la nuit. On était là-bas un peu avant 1h du matin et le car est parti à 8h30. Dans le car, quelques-uns m’ont raconté leur histoire, ont parlé de leurs inquiétudes. Comme on avait passé les 8 dernières heures ensemble, il y avait un premier lien qui était établi et c’était plus facile », raconte Alison SRODA.

A Orléans, les équipes Equalis de la région attendaient l’arrivée du bus pour prendre le relai. Elles étaient présentes pour répondre aux questionnements ainsi qu’aux besoins de première nécessité des nouveaux arrivants : soins, alimentation, soutien administratif, réconfort… « Les équipes enregistraient toutes les personnes ainsi que leurs demandes et elles leur attribuaient une chambre », précise l’éducatrice.

Après 10 jours de transition passés au sein de l’établissement d’Orléans, ils ont tous été orientés par la Préfecture et l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) vers des dispositifs d’hébergement. Aujourd’hui, ils sont principalement hébergés en région Centre. Certains ont également quitté ces dispositifs d’hébergement pour rejoindre des proches résidant sur le territoire.

 

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▶️ De Kaboul à Paris, le parcours de Mohebullah, Atifa et Massoud. – YouTube